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Esig - P2, raconte son année en direct

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Esig nous racontera ici progressivement son année de P2 ...

Enfin en P2 ! (14/09/01)

Tout d’abord, un petit résumé de la saison précédente : ouuuuuuuuuuuuuuuuaaaaaaaaais, je l’ai, ce satané concours ! :o)
Fin du résumé.

Après de longues vacances (là je fais des envieux ;-)), je découvre ma fac : l’exil aux Sts Pères, c’est fini !
Je vais commencer par la décrire un peu... : c’est la plus belle, la meilleure, et la plus sympa qui existe au monde (là on ne me croira pas...).
Bon, allez, j’avoue ! il y a pleins de travaux partout en ce moment... mais c’est pour qu’elle devienne la plus belle et la plus sympa au monde, bien sûr ! (la meilleure, elle l’est déjà, quoiqu’en dise le classement du figaro) ;-)
Mais surtout, ce qui en fait la meilleure fac, selon les critères les plus pertinents qui soient, c’est sa proximité du meilleur crous de paris (avec 3 restos différents !!!!) ;-) . Sinon, il y a une curieuse concentration de blouses blanches dans le quartier... et aussi de pompes funèbres (tout près des urgences et de la réa... c’est encourageant).

La BU se trouve au 6ème étage. Le dernier étage. La vue n’est pas aussi belle qu’aux Sts Pères, mais c’est beaucoup plus calme (sauf quand les ambulances s’y mettent). Calme, elle l’est tellement qu’il n’est pas rare de voir certains s’écrouler de fatigue et tomber endormis, effondrés sur la table (j’hésite à chaque fois entre l’épuisement des gardes ou des confs...).
On m’a conseillé de lire les journaux style la revue du praticien... j’avais des à-priori négatifs, mais en fait c’est génial !
N’empêche, c’est là que je me rends compte que :
-  je ne sais rien, mais rien du tout (c’est peut-être normal au fond ;-)) et ça calme...
-  il y a des pelletées de choses à apprendre (la masse équivalente de bouquins - dite meb, nouvelle grandeur - doit se chiffrer en tonnes ;-) )
-  la BU n’est fréquentée que par ceux qui préparent l’internat (j’ai un peu l’impression d’être E.T. au milieu de tout ça...)
-  j’ai une peur limite panique à l’idée de monter dans l’ascenseur de la fac ;-) (je préfère me taper les 6 étages à pied, c’est dire...)

Pour les inscriptions, l’an dernier, c’était le test IDR de tuberculine, cette année, c’était les vaccins et rappels contre l’hépatite B... je me demande ce que ça sera l’an prochain. Comme quoi, il n’y a pas que les patients qu’on torture avec des piqûres ;-)

Le sport favori de ceux qui entrent en P2 : la course aux pré-inscriptions aux certifs de MSBM : pré-inscription, car il y a plus de demandes que de places... ce qui sous-entend une sélection (sssssssss...) sur dossier dans le meilleur des cas, et un concours écrit et / ou oral dans le pire... mais bon, heureusement, ça n’a rien de comparable au fameux concours de P1 (nan nan, les P1, ne stressez pas...) :o)

Bon, là, j’attends le début de mon stage avec impatience mais aussi avec une certaine appréhension... de quoi allez savoir... ;-)

Premier jour de stage infirmier (18/09/01)

Eh oui, ça y est, le jour J est arrivé... Je suis en stage inf en réa... Allez je ne vais pas faire de suspense... c’est .. GENIAL !!!!!!! (peut-être l’enthousiasme du début ;-)).

Ce n’est pas Urgences, la célèbre série, mais c’est ... bien mieux !!! Je ne parlerai pas des patients (secret médical, et plus simplement une question de respect !).

Pour le moment, j’ai surtout observé comment tout fonctionne, et les soins infirmiers (pose de perfs, injections, nursing, aspirations, les scopes, les sondes, etc...) et j’ai même participé à un transport (là y a rien à cacher, vous regardez comment c’est à urgences, c’est pareil, mais en plus calme et plus maîtrisé, euh enfin ça dépend ;-) ). J’adore ça, en plus ça permet de découvrir d’autres services !

La réa, c’est très particulier. Il y a une bonne ambiance, des équipes sympas et dynamiques... et du boulot ! En plus les locaux sont au top de la modernité ! On doit se mettre en pyjama (vous savez, l’habit vert infâme...), plus une blouse quand on sort ; et l’hygiène est très rigoureuse : on se lave les mains toutes les 5 min quasiment (pas le lavage comme à la maison...ça décape ;-)), on fait les soins avec des gants (qu’on change entre chaque acte), voire des tabliers, des masques ! Le plus marrant ce sont les robinets (d’eau) : ils se déclenchent automatiquement (détecteur de mouvements). Donc si vous passez la main dans le coin par inadvertance (par exemple pour essuyer le mouillé), plouf ! ce n’est plus seulement la paillasse qu’il faut essuyer !!! Au début, je me disais que j’aurais froid en pyjama seulement (oui, oui, je sais, je suis frileuse... ;-) mdr mdr). Eh ben nan, c’est vraiment surchauffé ! par contre quand on sort dehors... brrrrr...
J’avais peur du contact avec les patients (comment leur parler), mais bon je suppose que je vais m’améliorer !

Je ne regrette pas les efforts, les nuits blanches que j’ai passées en P1 pour décrocher ce satané concours : médecin, c’est le plus beau métier du monde et ça mérite bien des sacrifices :o). Alors lecteurs P1, bossez, bossez, bossez !

Aaaaaaah la réa...c’est bôôôôôôôô (30/09/01)

Certains pensent qu’on est toujours enthousiaste au début de son stage infirmier... et ben je le suis toujours au bout de 2 semaines, plus encore si l’on considère les heures supps que je fais ! (pour ceux qui ne sont pas encore au courant des pratiques en médecine, je ne suis rien payée du tout... et c’est normal...merci les politiques...)
Qu’est-ce que j’ai appris ? Plein de choses ! Euuuhhh, j’admets que si j’apprends des choses, il y en a beaucoup qui rentrent par une oreille et sortent par l’autre, ou bien qui prennent une déviation et ne rentrent pas du tout ! mdr
Les externes sont géniaux, ils m’expliquent énormément de choses (et s’attendent à ce que je les retienne, là je suis très décevante ;-) mdr mdr). Mon activité favorite est de torturer avec mes questions toute personne sympa (externe, infirmière, médecin) qui a la malchance de passer dans le coin. Là, franchement, respect pour leur patience... ;-)
En tout cas, je ne m’ennuie pas une minute, loin de là, à tel point qu’il arrive que, lorsque je sers des repas aux patients qui ne sont pas à jeûn, j’ai envie de me jeter sur leur repas (rhaaa quelle torture toute cette nourriture qui sent si bon... ;-))... un repas d’hosto, c’est dire à quel point j’ai faim... c’est là que je me rends compte qu’il est midi passé depuis un moment et que je n’ai pas encore mangé...
En réa, tout est très particulier, des chambres qui sont high tech et remplies de machines en tous genre (go go gadgeto machin !) qui sont hyper utiles, aux mesures d’hygiène qui règnent. Je suis passée 2 fois en soins intensifs cardio, et j’ai été vraiment surprise de voir à quel point c’est différent de la réa (beaucoup moins lourd). Les horaires sont aussi très particuliers, puisque les infirmières font des journées de 12H ! Hier j’ai fait les 12H pour voir un peu comment c’est, et c’est... crevant ! Je me demande comment font les externes et les internes de garde (qui se tapent bien plus) !
Je vois des pathologies diverses et des gens profondément humains, qui malgré des pathologies extrêmement lourdes, gardent leur sens de l’humour ! C’est clair qu’on passe parfois du tragique au cocasse comme du coq à l’âne.
J’avoue que parfois c’est difficile, d’un point de vue émotionnel, par rapport à certains patients, mais l’équipe est hyper sympa et soudée ! Et puis, il n’y a rien de plus beau que de sauver une vie, ou même de soulager une souffrance :o).
Une chose est sûre : j’adore ça, la réa... quand ze serai docteur, ze veux être réanimateur ;-) mdr mdr... enfin on verra...

Fin du stage infirmier (15/10/01)

Déjà... c’est vite passé, ce stage en réa ! un peu trop vite, beaucoup trop vite... Pfff tous les plaisirs ont une fin : je ne peux plus embêter le patient avec mes sous-cuts ... ;-) mdr

Alors, fidèle à mes traditions, je ferai un petit bilan (NFS, iono, TP, TCA, hémocs... euh nan pas ce bilan-là...) :
-  c’est super sympa, on sauve des vies (mais bon pas toutes...) et on a vraiment l’impression de servir à quelque chose (par exemple laver des fesses après une diarrhée...je rassure tout le monde, pas qu’à ça ;-))
-  j’ai appris plein de choses, des sous-cuts au transport de malades scopés, intubés, avec un KT artériel et un KTC (et pleins de poches de solutés et de pousse-seringues, sans oublier la contre-pulsion aortique... si, si, on arrive à tout faire rentrer dans l’ascenseur), en passant par un peu tout (préparation des bases et autres solutés pour les perfs, changer les poches, dextros, aspis bronchiques, faire les ecg, prélever du sang artériel sur KTA, servir en stérile, les pansements, quelques essais de points de suture...), j’ai même vu des trachéos et une PL (je tenais le tube ;-)), les poses de KTA ou C, j’ai même vu tous les types d’imageries sauf la scintigraphie, des lavages d’estomac (j’en ai même fait un via la sonde gastrique), des transfusions de GR, GB ou plaquettes, des hémodialyses, des plasmaphérèses, un choc électrique externe (vous savez, le défibrillateur...)
-  je rajoute juste que c’est une version édulcorée que je vous donne et que je passe tout ce qui est choquant (pour les lecteurs sensibles)...parce que la réa, c’est dur parfois mais nécessaire (des fois j’ai eu envie de vomir ou de pleurer tellement des choses sont horribles...)
-  mais bon je ne vais pas dire que j’ai bien dormi chaque nuit ... disons que le sommeil a parfois été agité quand la journée a été particulièrement éprouvante...
-  sinon j’ai vu des tas de pathologies différentes et j’ai pas mal bossé en isolement (cas des aplasies médullaires et des transplantations)
-  et j’ai pu embêter les infirmiers (-ières), les externes, les internes, les chefs de clinique et les attachés avec mes questions... :-)

Voilà, voilà ! j’adore la réa et j’ai hâte d’y retourner pour l’externat (2 ans à attendre...ce sera long) :-)
Sinon, je suis quand même contente de retourner en cours, pour apprendre toute ma sémio en long, large et travers et devenir une super externe ;-) mdr mdr

Plus on tombe de haut... (19/10/01)

... plus dure est la chute... (non, je ne suis pas tombée dans l’escalier), ou " comme c’est difficile de rentrer à la fac après un stage de rêve"

C’est avec une certaine déception que je redécouvre les joies de la fac (version P2 cette fois-ci).
En effet, j’ai constaté que :
-  il faut quand même bosser un minimum pour décrocher ses exams (et comme je n’ai pas d’affinité particulière pour la session de septembre... )
-  je hais l’anat (nan, j’ai rien contre les profs, qui sont sympas, c’est juste la matière...) et tout particulièrement les muscles de l’épaule (allez savoir pourquoi...) et j’ai un mal fou à l’apprendre !
-  la ronéo est encore balbutiante pour certains néo-P2 ("comment on allume un ordinateur ?") mais bon ça va venir :-)
-  les sandwichs jambon-fromage ont le même goût à cochin qu’aux sts pères... ;-)

Il y a pas mal de monde aux cours, sans doute pour 2 raisons : d’abord, la ronéo n’a pas encore acquis son rythme de croisière, ensuite c’est la première semaine, alors tout le monde n’est pas encore découragé / épuisé par les soirées (au choix) ou bien tout simplement parce qu’il n’y a qu’un babe soit 4 places pour euh... pas mal de monde... ;-)

Le début de mon stage de sémio en médecine interne mérite un paragraphe à lui seul !
Tout d’abord, le principe : un chef de clinique prend quelques étudiants (aimablement répartis par l’administration) et leur apprend les fondements de l’examen clinique au chevet du patient.
Ensuite la pratique : j’arrive dans le service en compagnie de mes co-victimes P2 et... ah bon ?... sur les 3 chefs de cliniques il y en a ... 0 ? un qui n’a pas encore pris fonction, un en vacances, l’autre en congé maternité ? (le tout, rappelons-le, aimablement orchestré par l’administration à la grande consternation du chef de service). Rhaaaa administration, quand tu nous tiens !
Sinon, tout le monde est cool : externes, internes, chefs, infirmières ! mais bon, pour le moment, je n’ai pas de chef de clinique (ça va arriver :-)). Je me suis donc rabattue sur les externes (que j’embête pas mal, mais ils sont patients et gentils) ; et aujourd’hui j’ai fait mon premier gaz du sang (surveillée par un externe super sympa) et j’ai vu une 2ème fois une PL (allez, la prochaine, je demanderai si je peux la faire... mdr mdr mdr) !

Le WEI (31/10/01)

Le week-end d’intégration... la tradition qui marque la réussite au concours... eh ben j’y ai survécu :-)

Alors le WEI en quelques mots-clés :
-  soûlerie : ingestion d’alcool en grande quantité pour lever les inhibitions, et gagner à l’éthylotest.
-  jeux : pour faire connaissance, ils commencent invariablement par un verre d’alcool et finissent invariablement par... devinez... un verre d’alcool... et impliquent des positions scabreuses (on ne précisera pas pour ne pas choquer).
-  luxure et drague : LE rituel entre garçons et filles excités, tout particulièrement pendant la soirée.
-  gueule de bois et ragots : coutume du lendemain matin

En réalité, ça a été bon enfant, puisqu’il s’agit d’intégration et non de bizutage, et que les D1 sont très sympas (hein Doc NO) !

Premier acte : balade en cars.
Le WEI s’est déroulé au bord d’un lac en Normandie, où on ne pouvait pas se baigner (vu le nombre de fois qu’on nous l’a répété, je récite bien ma leçon). Remarquez, à moins de tenter l’hydrocution (ce qui m’aurait permis d’exercer mes talents de réanimateur ;-)), je ne vois pas trop l’intérêt.
Bon, comme tout le monde le sait (à moins que ...), Paris, ce n’est pas en Normandie, donc on y est allés en cars : 2 cars, histoire de caser tout le monde et aussi de faire une compétition (c’est nouuuuuuuuuuus les meilleureeeeeuuux) sur :
-  le nombre de bouteilles de pastis bues pendant le trajet (seuls les consentants ont été mis à contribution), aimablement fournies par nos sponsors dans le pack WEI.... Et ben je peux vous dire qu’il y en avait une montagne, de bouteilles vides...
-  la meilleure ambiance (autrement dit, chanter et danser dans le car)
-  les rangées de fesses aux fenêtres quand l’autre car nous double : "attention, prêts, baissez !" ... ce qui a sûrement choqué certains automobilistes (rhaaaaa la sécurité routière n’a pas encore informé sur les dangers qui vous guettent quand ces sournois d’étudiants en médecine se baladent)
Bref, nous sommes finalement arrivés en entier sur le lieu-dit des réjouissances, certains avec une vessie bien pleine et un sang bien alcoolisé (vomissements garantis, pour ceux qui tenaient encore sur leur jambes). Et bien sûr, un apéritif nous attendait.

Deuxième acte : les jeux
Après avoir collationné, nous avons été répartis en équipes. Le but : deviner le mot secret (comme à fort boyard) grâce à des indices fournis à chaque jeu gagné (contre une autre équipe) en duel.
Le mot, comme tout le monde s’y attendait, était "kamasutra"... ;-)
Les jeux :
-  le parcours-relais esthétique : parcours typique ( pas chassé, la poutre, tourner autour du cerceau, ramper, sauter à la corde) à accomplir le plus rapidement (après avoir bu un verre d’alcool, je précise possible et sans tituber... attention, il y a aussi une note esthétique (faire ça beau, pas comme des brutes). Mon équipe a résolu le problème ingénieusement en incluant un strip-tease au parcours ("alors on enlève le T-shirt sur la poutre"), les garçons ont fini en caleçons ;-)... par contre le maquillage les yeux bandés nous a bien ... euh... changé...
-  le relais de pommes : manger une pomme à tous ensemble en se la faisant passer de l’un à l’autre, sans les mains je précise, ceux qui parviennent au plus petit trognon ont gagné... comme d’habitude, les garçons ont résolu la question, en le mangeant, le trognon en question, c’est vrai qu’on ne peut pas faire plus petit ;-)
-  le gobage de flambi (où j’ai lamentablement échoué face à celui de l’autre équipe)
-  la chenille (où il faut faire un parcours à quatre pattes sur le dos d’un garçon, puis la brouette, en finissant par le verre d’alcool cul-sec), où on est allés plus vite que les autres
-  la pyramide humaine (avec les coéquipiers yeux bandés et liés par les pieds qui doivent amener le verre d’alcool à la personne au sommet de la pyramide, après avoir bu eux-même un verre)
-  la course en sac yeux bandés (où il faut, comme vous l’avez deviné, boire un coup)
-  le tirer de la corde, où on s’est fait lamentablement écrasés (bon faut dire qu’avec tout l’alcool bu...)
-  le jeu où il faut deviner ce qu’on mange et à quel endroit du corps c’est posé (ex confiture sur la cuisse)... ouf, une fille s’est dévouée pour se faire manger dessus :-)
-  la bâche glissante savonneuse où on vous fait tourner, et puis prendre avec les dents la carotte au fond du baquet d’eau nesquikée , et le chocolat dans la bassine de farine, le tout les yeux bandés et après avoir bu ce que vous savez... j’avoue que j’ai pas aimé du tout ça, j’ai bien cru que j’allais me noyer dans le nesquik ;-)... on était carrément dégoûtants après ça, la figure nesquikée et enfarinée... ;-) mais bon c’est la tradition !
-  La chaîne de vêtements pour départager les gagnants : le but, faire la chaîne la plus longue en temps limité... voilà comment je me suis retrouvée en T-shirt et culotte (même les chaussettes y sont passées...) :-) et les garçons en caleçons... Mais c’est nous qui avions la chaîne la plus longue, nananèreuuuuuh ...
-  Pour départager les gagnants des autres gagnants (rhaaa c’est dur de départager visiblement, je ne comprends pas, pourtant c’était nous les meilleurs ;-)...) : l’éthylotest (ou : celui qui a le plus fort taux d’alcool a gagné). Et là on n’était pas les meilleurs, malgré les efforts et les sacrifices de tous les garçons (là, celui qui a fait mieux, soit c’est un soûlard, soit il est vraiment très fort).
La vengeance : A., qui tenait le jeu nesquik-farine, s’est fait arrosé du contenu des bassines à la fin... mdr

Troisième acte : la soirée.
Après une bonne douche (loin d’être superflue, avouons-le), déguisement.
Bref, on a eu droit à la soirée classique de WEI style disco, projecteurs et musique à fond. Ah si quand même... il y a eu le duel médecins/sages-femmes (qui faisaient le leur, de WEI, mais bon c’est clair que c’était nettement moins bien de leur côté ;-)) en chansons.
Sinon, comme il se doit classiquement, certains ont profité de la soirée pour :
-  se soûler (enfin, pour ceux à qui c’était possible d’être plus soûls encore)
-  draguer ( "chasse aux mâles" pour certaines, étant donné qu’il y a énormément de filles dans la promo et peu de graçons)
-  aller dormir en dépit de la musique (ceux qui étaient épuisés comme moi) après avoir supporté le minimum de la soirée... j’ai dormi comme une souche :-)
Comme d’habitude, là encore, certains ont profité de la nuit pour faire plein de bruit, débouler dans les chambres avec des confettis etc ... c’est drôle, le lendemain matin, ils se sont fait réveiller à coups de seaux d’eau froide (niark niark niark, la vengeance est un plat qui se mange chaud ;-) ...)

Quatrième acte : la fin
Le lendemain était libre. Donc pas de commentaire, sauf pour dire que les D1 ont fait un sacré boulot pour tout ranger... (merci Doc NO :o) et pi les autres z’organisateurs).
Ah si ! Au retour, il y a quand même eu une rangée de fesses pour le car de touristes japonais qu’on a dépassé, histoire qu’ils se rappellent de leur séjour en France :o) (rhaaaa le choc...)

Voili voilou ! c’est ainsi que j’ai survécu (en trempant juste le bout des lèvres dans l’alcool) ... et qu’il n’y a eu aucun coma éthylique (on est forts hein ?).

Vie de pédeux (24/11/01)

Voilà, un mois de pédeux, et je suis encore vivante. Epuisée mais vivante. Avant que certains fassent des suppositions cochonnes sur l’origine dudit épuisement, je mettrai les choses au point : je tente -tout le monde note le "tente"- de faire 2 certifs (délire total, je ne sais pas ce qui m’a prise au moment des inscriptions), bon on verra combien j’en repasse en septembre (pas 2 j’espère...).
Sinon, la vie de pédeux présente bien des avantages grâce à cette délicieuse invention qu’est la ronéo : béni soit l’inventeur, amen !
Ce qui me permet de sécher allégrement les cours nuls, ###### (censuré)...
Bref, je ne vais qu’à la moitié des cours, et oh, surprise, quelques jours après je trouve le cours tout tapé dans ma pochette de ronéo. Magique ? Non, pas tout à fait... en fait chacun se relaie tour à tour pour subir un cours et le taper.
On pourrait croire que tous les cours sont ennuyants, mais non, pas tous, j’adore la sémio !

Bon, je vais quand même décrire la journée typique de tout pédeux qui se respecte (dont je ne fais pas partie, ce qui veut dire que je ne suis pas une pédeux respectable) :
-  Le p2 se lève à... euh... ben l’heure qu’il veut (10H, ça vous va ?)... il y avait un cours d’anat ? tant pis !
-  Arrivé à la fac à 11H30, il va à l’aquarium, mais pas pour regarder sa pochette de ronéo, non, tout de même, c’est juste pour faire un babe (= baby-foot) et fumer quelques cigarettes (au grand désespoir de notre prof de cardio préféré).
-  Après une bonne partie, il s’affale sur les fauteuils, fatigué de son épuisante matinée (ben oui, le babe...), discute et/ou drague.
-  Quoi, c’est déjà l’heure du déjeuner ? Vite, vite au crous...
-  Pour digérer, il va faire un bon rôt... euh nan, un tarot (toujours dans l’aquarium).
-  Il va quand même aller à un TD l’après-midi, histoire de dire que oui, il est allé en cours, et que oui, on bosse en P2 (en rigolant un bon coup...)
-  Il retourne à l’aquarium faire un babe histoire de se remettre du TD (ou bien un tarot, au choix, ou jouer aux dames...).
-  Bon, c’est pas tout, mais il y a une soirée médecine à machin, alors il faut qu’il se dépêche d’y aller.
-  Retour chez lui à 2H du matin, on censure la suite, et c’est reparti pour une journée semblable à la veille et identique au lendemain... (c’est comme le cycle de Krebs, ça tourne indéfiniment jusqu’aux examens).

Que puis-je rajouter, histoire de faire des lignes ? (le lecteur connaît mon intention, au moins).
Que si l’administration se décidait à chauffer les amphis, peut-être qu’il y aurait plus de monde en cours... ;-)
Que la médecine interne, c’est drôlement cool, et que j’adore le contact avec le patient, et que j’adore le contact avec les externes (nan, n’y voyez aucune allusion...)
Et surtout que... j’ai l’impression que je vais repasser en septembre... aïe aïe aïe...

P2 toujours et encore... (09/12/01)

La dernière fois, j’ai décrit la vie du P2 classique, rythmée par le babe, les repas et les soirées.
Cependant, honte à moi, je n’ai pas décrit la vie de cette espèce en voie de disparition que constitue le P2 sérieux (et qui mérite mon admiration, d’autant plus que je n’en fais pas partie, enfin périodiquement).

Le P2 sérieux.
0°) Terrain :
-  filles +++ , de 18 à 21 ans.
-  à certains périodes, toute la promo (individus de sexe mâle ou femelle -pas les 2 en même temps - de 18 à 25 ans) : la première semaine de cours ("quelle tête ils ont les profs ?" ), la dernière semaine avant l’examen.
-  facteur de risque : être passé primant +++
1°) Signes fonctionnels :
-  Le P2 sérieux se lève tous les matins à 6H30 pour assister au premier cours de la journée, c’est à dire celui de 8H00.
-  On le trouve au heures de repas à la bibliothèque, plongé dans ses ronéos.
-  Il regarde sa pochette de ronéo 3 fois par jour et devient très anxieux dès qu’il y a une semaine de retard.
-  On le voit encore rôder à la fac à 18H le soir.
2°) Signes physiques :
-  yeux cernés (mais attention au diagnostic différentiel avec le P2-qui-va-à-toutes-les-soirées-et-qui-s’est-encore-couché-à-3H)
-  RRC (réflexes de récitation-cours) vifs
3°) Etiologies :
-  goût pour les matières de P2
-  masochisme
-  stress chronique (si le sérieux dure plus de 3 semaines).
-  stress aigu des examens (si le sérieux dure moins de 3 semaines)
4°) Traitement :
-  aucun, il s’agit d’une qualité (que personnellement j’aimerais bien avoir)
-  si stress excessif (problèmes de sommeil) : relaxation au babe (3 parties/j pendant 15 j), ou tarot (2H pendant 15j) , ou congé maladie (1 semaine). On peut associer les différents traitements sans aucun risque.
5°) Pronostic :
-  stress aigu des examens : B à l’examen
-  autres étiologies : bonnes notes garanties, avec félicitations du doyen - possibilité de lassitude en cours d’année.
6°) Variantes atypiques : les sélectifs : ils présentent les symptômes, mais uniquement pour une ou plusieurs matières :
-  stress sélectif à une matière (P2 allant de manière compulsive à certains cours par crainte de la repasser en septembre et séchant systématiquement les autres).
-  masochisme sélectif : ...
-  enthousiasme sélectif (P2 allant de manière compulsive à certains cours parce qu’il l’adore et séchant systématiquement les autres) : très courant en sémiologie (+++) , en physiologie voire en anatomie. C’est la variante qui me touche personnellement ;-)

Décembre... (21/12/01)

Le jour se raccourcit, la nuit devient de plus en plus longue. Nuit de l’hiver, nuit de l’espoir ?
De la bibliothèque éclairée, au dernier étage, la lumière sort illuminer les flocons de neige, qui tombent doucement, silencieusement. Epais, ils cachent les feux de la Tour Eiffel et de sa compagne, Montparnasse, ordinaires phares dans l’obscurité qui recouvre Cochin.
Quelque part, là-bas, des moniteurs continuent inlassablement à afficher un rythme cardiaque, des pousse-seringues émettent leurs hurlements stridents, des perfusions se vident goutte à goutte dans la veine (céphalique) d’un malade. Des gens pleurent. D’autres rient, soulagés. Certains remarchent, se rassoient. Plus loin, à quelques pâtés de maisons, un enfant retrouve le sourire. Il n’a plus mal.
Le sapin clignote, ses guirlandes brillent, ses boules miroitent, devant les personnes qui se pressent aux consultations. C’est Noël. Des internes exténués, des chefs surchargés... les fête approchent.
Le temps passe : "les jours s’en vont", les patients "demeurent." (Merci Apollinaire).

Tout ça pour dire que la médecine, c’est aussi parfois poétique. Et que c’est ce qu’il y a de plus beau au monde.

Instants de vie... (11/01/02)

En médecine, on vit parfois des épisodes cocasses (et pas que dans la série TV Urgences...) qui mettent en valeur la dimension humaine du métier.
Quelques exemples :

-  "Sauvez-moi de mes visiteurs" :
Par un beau matin, en stage de sémio, on examine un vieux monsieur (doué d’un solide sens de l’humour).
Après l’interrogatoire, alors qu’on va passer à l’examen clinique, une infirmière vient nous dire que des visiteurs (X et Y) sont là, et qu’ils doivent bientôt repartir...
C’est alors que le patient nous supplie : "Oh, non, ça va, examinez -moi ! je ne supporte pas Y, alors on peut les faire attendre...". Après négociation, on obtient de le laisser 5 min et de revenir le sauver des griffes des visiteurs au bout de ces 5 (longues) minutes, au grand amusement de l’interne. Ahh les visiteurs !

-  Comment se taper la honte.
Spéciale auto-dérision ;-)
C’est ma spécialité... alors je suis le héros ridicule de quelques anecdotes qui ont fait 3 fois le tour du service.
Par un beau matin, le chef vient nous rendre visite. Je lui fais un grand sourire accompagné d’un bonjour (ben oui, je l’aime bien :-)), en compagnie de l’interne et d’un des externes. Puis je regarde mes bons copains interne et externe. Tiens, c’est drôle ! Il y a comme un vide dans la conversation... puis l’externe serre la main du chef, puis l’interne... et l’interne se met à rire en disant "elle n’ose pas, elle est trop timide"... C’est là que je remarque que ça faisait bien 15 secondes que le chef me tendait la main, et qu’en fait ; il avait commencé par moi, et que, vu que je ne remarquais rien, l’externe et l’interne s’étaient emparé de la main tout à tour, histoire de sauver la face... le fou rire par la suite... et les vannes : "tiens tu diras bonjour au chef de ma part ! ah et de la tienne aussi tant qu’on y est !"
Sinon, j’adore faire des piqûres aux patients (aaah les IDR), ce qui prouve bien que je suis une sadique. Aussi quand j’entend le mot piqûre prononcé par un externe, je me précipite. Histoire d’aller plus vite, je suis coutumière des grandes glissades dans le couloir (un coup d’oeil à gauche, un à droite, pour vérifier qu’il n’y a personne, on prend l’élan et zzzzzz on arrive à l’autre bout du couloir...). Sauf, qu’une fois, je m’arrête un peu brusquement, pile devant la porte ouverte du patient et avec mon marteau à réflexe qui bondit en l’air, hors de ma poche, pour retomber par terre (vérification du principe d’inertie). Bref, une arrivée digne, sérieuse et discrète, sous le nez de l’externe (et du patient, plus trop confiant...)

Exams pour P2. (10/01/02)

Exam : ce mot devient terrifiant pour le P2-type, qui a commencé ses révisions - ou plutôt son apprentissage du cours - 3 semaines avant la date fatidique.
Les miennes, de révision, ont été particulièrement intensives : lever le matin tard, pause déjeuner, pause-goûter, re-pause-goûter, re-re-pause-goûter, pause-dîner, et finir la soirée en beauté devant le petit écran. Bref, le gros stress ;-)
J’avoue que j’ai des tas d’annales (qui m’ont été gentiment offertes) mais qui sont pour une grande partie restées entassées dans un coin.

Aussi, comme mon cas est celui de beaucoup d’autres, la jour J, c’est... l’émerveillement sans cesse renouvelé de l’innocence face au sujet : "tiens, le cycle de Krebs et le cycle de l’urée ont des substrats et intermédiaires communs ?"
Bref, la débandade...
Enfin, c’est sans compter l’habileté du P2 en détresse :
-  certains ont recours au travail en groupe (recommandé par le doyen, mais je ne suis pas sûre qu’il entendait par là le travail en groupe également pendant les épreuves ...),
-  d’autres aux habiles aide-mémoire (qui ne se font plus très discrets),
-  d’autres rendent leur copie au bout de 5 min, en se condamnant à septembre (enfer et damnation)
-  d’autres enfin, comme moi, tiennent au principe rétrograde et inadapté du "toujours honnête", à leurs dépends (et je repasserai en septembre si je le mérite...).
Bien sûr, il y a le rare cas du P2 pas en détresse du tout qui sait son cours sur le bout des doigts.
Mais bon, je plaide coupable, j’avoue que les étapes du cycle de l’urée ne soulèvent pas mon enthousiasme, et qu’entendre un prof d’anat déclarer que, de toute façon, dans 2 ans, nos cerveaux d’externes seront "aussi vides que les grottes de Ben Laden"... (en ce qui concerne l’anat, en tout cas), ça ne m’encourage pas spécialement.

Vivement l’externat ! (et pour ça, il faut les passer, les exams !)

Les (nombreux) défauts des P2... (15/03/02)

Voilà longtemps que je n’ai pas relaté la suite de mes (palpitantes) aventures en P2...
Tout le monde pense que la P2 est une agréable promenade de santé, cheminant vers l’externat...
Agréable parce qu’il n’y a plus de concours, c’est vrai ! mais il y a tout de même des limites.

La première limite, c’est l’apprentissage des maladies. C’est bien sûr le plus intéressant, mais aussi le plus angoissant lorsqu’une imagination débridée prend le dessus ! Je suis dans ma phase hypochondriaque, où je crois avoir attrapé les pires maladies, même les plus improbables... J’ai successivement eu :
-  la maladie de Hodgkin asymptomatique
-  un infarctus du myocarde
-  un mélanome malin
-  une schizophrénie
-  une lithiase rénale
-  l’hépatite C (asymptomatique)
-  une péritonite sur abcès appendiculaire
-  un cancer du côlon
-  des ampoules aux pieds (et ça c’est vrai !)
Bref, le fait que j’ai survécu à tout cela relève du miracle total (allez je vais brûler quelques cierges en cet honneur).

La deuxième limite, c’est le nombre de cours. J’ai eu l’idée présomptueuse et délirante (une fois de plus) que je pouvais faire 2 certificats de maîtrise à la fois, ce qui me fait... 200H de cours en plus sur l’année... le plus extraordinaire, à la limite du paranormal, c’est que j’arrive à être à 2 voire 3 endroits au même moment : c’est l’ubiquité. Ma tête est en stage de certif, alors que mes bras notent un cours de physiopath, et que mes jambes se errent en stage de sémio !

Sinon, on a eu nos résultats du premier semestre... A mon grand étonnement, j’ai tout validé et avec pas mal de points d’avance. Plusieurs hypothèses pour expliquer ce phénomène aux frontières du réel également :
-  soit une intervention surnaturelle : on a vu ET rôder dans les couloirs de la fac, je suis sûre qu’il y est pour quelque chose.
-  soit un bienfaiteur malheureux : quelqu’un a fait un chèque pour avoir de bonnes notes, mais le prof s’est trompé et j’ai hérité des bonnes notes si chères payées
-  soit un hasard heureux : les profs ont perdu mes copies, alors ils ont mis une bonne note (une mauvaise, ils auraient eu peur que je réclame ma copie pour voir...)
-  soit le chaos : un papillon a battu des ailes à trifouille-les-oies, et alors j’ai eu une bonne note.
-  soit le gène HLA DR 4 (mais oui, il n’agit pas que dans l’(auto)-immunité ) , ceci révélé par génétique inverse : les sujets HLA DR 4 ont des bonnes notes quoiqu’il arrive.
-  soit je suis un pur génie-top-intellectuel-cerveau-ultra-plus-2-en-1-adoucissant-crème, mais méconnu de moi-même.
-  soit les profs ont tout simplement noté large.

Train-train quotidien. (02/04/02)

Voilà, à 2 mois et demi des vacances, je continue à vivre mon train-train quotidien de P2...
-  Faire toujours la compétition avec l’ascenseur, qui de lui ou moi par les escaliers arrivera en premier au 6ème étage (là où se trouve ma bien-aimée BU). Pour le moment on en est à 10 (pour l’ascenseur) contre 1 (pour moi... le jour où l’ascenseur était en panne), mais je ne désespère pas.
-  Faire toujours de longues glissades dans les couloirs.
-  Sécher les cours d’anat, de bio cell, de psycho med, de santé pub... euh, et c’est à peu près tout en ce moment
-  Passer mes soirées au 5ème étage d’un mystérieux bâtiment à Necker pour y faire des choses louches (espionnage ?).
-  Lire des articles bizarres en anglais sur des maladies bizarres au lieu d’apprendre mon anat par coeur.
-  Faire croire que je suis débordée, et que je n’ai vraiment pas le temps, ce n’est pas la peine, alors qu’en fait je passe mon temps à rêvasser sur des articles à la BU.
-  Afficher des annonces sans intérêt à l’amicale, que personne ne lit et dont personne n’a rien à faire, sur des réformes qui ne motivent pas grand-monde, poster des tas de messages inutiles dans des pochettes de ronéo.
-  Surtout ne pas faire de fiches ou quoique ce soit qui y ressemble dans les matières que je n’aime pas.
-  Réviser les interros la veille au soir entre 22H et 2H du matin.

La dernière... (15/04/02)

Pour ce dernier épisode, je vais faire une petite conclusion (j’aime ça, les conclusions, comme tout le monde le sait maintenant).
D’abord, expédions les banalités :
-  Je suis en 2ème année de médecine, toujours vivante et en un morceau (comme quoi, même moi, j’y suis arrivée).
-  La médecine, c’est le plus beau métier du monde, ça vaut vraiment la peine de bosser comme un malade.
-  Je remercie mes lecteurs, qui ont suivi mes aventures pendant 20 mois.
-  Je m’excuse de ne pas avoir eu d’aventures palpitantes, avec des espions à chaque coin de rue, des revolvers partout, des comas éthyliques à la pelle, des scènes de sexe ou de strip-tease toutes les 3 pages, mais bon, avec une étudiante comme moi, il n’y avait pas trop de chances (le webmaster n’avait pas réussi à contacter 007 pour cette chronique).
-  Mais bon, c’est comme pour les rillettes, on n’a pas tous les mêmes valeurs, et je trouve la recherche bien plus palpitante que tous les romans d’espionnage, et les relations humaines plus belles que n’importe quelle scène porno.
PS : pour les fans, vous pouvez toujours m’adressez des chèques (en blanc si possible) ;-), ou faire un don à l’Institut Pasteur (eux, ils en ont besoin)...

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