Pas d’épidémie de Zika, du silence sur le dopage... Pas de mort subite, des blessures graves mais non fatales, et une présence médicale optimale. Les Jeux Olympiques 2016 de RIO se sont déroulés sans encombre. Tout cela n’aurait pas pu être possible sans le Dr João Grangeiro, médecin en chef des Jeux Olympiques, et l’équipement high-tech de la polyclinique.
Pour atteindre ce poste, il n’en fallait pas moins que le CV du Dr João Grangeiro, chirurgien et ancien sportif de haut niveau.
- Chirurgien orthopédique
- 9 jeux olympiques : 6 Jeux d’été et 3 Jeux d’hiver
- Joueur dans l’équipe nationale du Brésil de volleyball
- Médecin de l’équipe olympique brésilienne aux Jeux de Barcelone en 1992
- Médecin aux Jeux de Sydney en 2000
- Chef de l’équipe médicale du comité olympique brésilien.
Il est aujourd’hui à la tête du d’une équipe médicale de 5000 personnes
En août 2016, plus de 11 000 athlètes et 200 comités nationaux olympiques (CNO) se sont affrontés sur 33 sites au Brésil. Pour les Paralympiques, ils seront 4350.
Sa priorité : la santé des athlètes.
La polyclinique des JO, ne prend pas seulement en charge des fractures ouvertes ou des hématomes intracrâniens. Elle est aussi en charge du moindre petit rhume, qui semble anodin pour le commun des mortels, mais peut rapidement devenir dévastateur chez un marathonien après 4 années de préparation intensive.
Toutes les spécialités présentes
La polyclinique des Jeux se doit d’être à la pointe pour apporter une réponse adéquate à ces sportifs de haut niveau. Elle se doit aussi d’être prête pour un éventuel transfert dans un autre hôpital. En effet, la polyclinique des JO, aussi moderne soit-elle, n’est pas équipée de salle d’opération et les patients « chirurgicaux » seront transférés à l’hôpital Vitória de Barra da Tijuca, un quartier de Rio.
5000 volontaires assisteront le personnel médical sur 3500 mètre carrés. Tous au service des athlètes pour leur permettre d’être au top de leur forme et parfois repousser les limites de leur corps pour le jours J. Des dermatologues, des radiologues, et toutes les autres spécialités médicales et paramédicales seront mobilisées.
Les blessures et Jeux Paralympiques
Les Jeux Paralympiques nécessitent les mêmes critères de soins. Les études épidémiologiques des Jeux précédents éclairent le personnel soignant vers les sports les plus à risques. Le foot-à-5 (pour malvoyant), l’escrime handisport, le rugby handisport et le goalball sont les disciplines présentant le plus de risques. En revanche, l’incidence des blessures n’est que très légèrement supérieure aux Jeux Olympiques.
La Commission médicale olympique travaille déjà sur les prochains JO de 2020 pour promouvoir des athlètes intègres ainsi que leur santé en mettant l’accent sur la prévention des blessures et des maladies. Elle soutient également la promotion de la santé et de l’activité physique, en particulier dans le cadre de l’héritage des Jeux Olympiques.