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Deux tiers des médecins plébiscitent le service sanitaire pour améliorer la prévention

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Parmi l’ensemble des médecins qui ont entendu parler du service sanitaire mis en place à la rentrée 2018 pour les étudiants en santé, 70 % pensent qu’il permettra aux futurs soignants d’être plus sensibles à la prévention en santé, selon un sondage Odoxa publié le 8 juillet dernier*

Selon deux tiers des praticiens, la démarche de prévention permettra de familiariser de nombreux Français à la prévention et selon 56 % d’entre eux, elle aura des effets positifs à moyen terme sur l’état de santé des Français. Pour autant, ce sondage révèle que 37 % des médecins n’ont pas entendu parler du service sanitaire. Et une autre proportion (37 %) qui en connaît l’existence ne savent pas précisément en quoi ce dernier consiste exactement. Cette méconnaissance des médecins (48 %) existe également en ce qui concerne le plan national sur la prévention présenté par la ministre de la Santé. Mais parmi ceux qui émettent un avis, 61 % des praticiens ont un avis positif sur l’efficacité de ce plan (versus seulement 31 % chez les personnels de santé hospitaliers). Parmi les comportements de prévention les plus recommandés chez les médecins figurent en tête l’arrêt de la consommation de tabac (77 %) suivie de la pratique d’une activité sportive régulière (36 %) et la limitation de la consommation d’alcool (25 %). Concernant les bonnes pratiques à adopter en matière de prévention, les médecins pensent qu’associés aux pharmaciens (88 %), ils sont les plus à même à la dispenser à leurs patients. Selon la même proportion, il est plus efficace d’améliorer la prévention que de soigner les gens lorsqu’ils sont malades. La solution pour 84 % d’entre eux serait de mieux rémunérer les personnels soignants afin qu’ils puissent débloquer du temps à cette tâche et plus uniquement aux soins curatifs. Enfin, pour améliorer la prévention, ils s’opposent pour presque deux tiers d’entre eux à une participation financière accrue des patients. Ils sont encore plus nombreux (67 %) refuser la prise en charge de la prévention par des acteurs privés de type start-up.

* Réalisé pour Sciences Po chaire santé, Le Figaro Santé, France Info et le groupe Nehs, actionnaire de Décision Santé.

Voir notre article pratique sur le service sanitaire.

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  • Arnaud Janin
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