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Déserts médicaux : des maires de la Sarthe interdisent d’être malade

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Une dizaine de maires de la Sarthe ont signé un arrêté municipal symbolique interdisant de tomber malade, pour alerter sur les difficultés d’accès aux soins dans les zones rurales, a expliqué l’association des maires ruraux du département.

Les arrêtés précisent qu’il "est interdit de vouloir bénéficier d’un accès urgent aux soins pour toute pathologie sur le territoire de la commune" ainsi que d’avoir "un accident ou un malaise grave sur le territoire de la commune" ou encore de "naître avec des problèmes de santé sur le territoire de la commune".

Il est toutefois "autorisé de déménager dans le département des Alpes-Maritimes ou à Paris pour accéder à des services de santé efficients", ajoute le texte de l’arrêté.

"Nous voulons alerter les pouvoirs publics sur le manque de médecins dans notre département", a expliqué à l’AFP Dominique Dhumeaux, président de l’association des maires ruraux de la Sarthe et maire de Fercé-sur-Sarthe. "C’est la survie de notre territoire qui est en jeu. Il faut que le gouvernement prenne à bras le corps le problème", a-t-il plaidé, en déplorant que "personne ne s’empare du sujet". "Nous, les maires, sommes seuls".

Selon M. Dhumeaux, sur les 560.000 habitants de la Sarthe, "70.000 sont sans médecin référent". "L’éloignement des hôpitaux et des médecins augmente les risques de drame", dénonce-t-il.

Plusieurs solutions sont proposées par l’association : réduire la liberté d’installation des médecins généralistes, développer la télémédecine ou encore inciter les internes en dernière année de médecine à s’installer en zone rurale.

Le nombre de personnes vivant dans un territoire sous-doté en médecins généralistes est passé de 2,5 millions en 2015 à 3,8 millions en 2018, en raison notamment de nombreux départs en retraite, selon une étude de la Drees (service statistique des ministères sociaux) publiée vendredi.

D’après l’AFP

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  • Arnaud Janin
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