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David, 3e des ECN 2019 : A Dijon nous sommes 6 dans le top 100

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David est la fierté dijonnaise de cette année. Il est arrivé 3e des ECNi 2019. Encore hésitant pour son choix de spécialité et de sa future ville d’accueil, il explique à remède son parcours.

Comment s’est passée ta scolarité ?
J’ai suivi un parcours classique, bac au lycée Carnot à Dijon, puis Paces primant et six années de médecine à la faculté de Dijon. J’ai suivi en plus les options nécessaires au master 1 BIOPS (Biologie et produit de santé).

Comment as-tu vécu tes études de médecine ? Quel est ton meilleur et ton pire souvenir ?
À Dijon l’ambiance est plutôt détendue, en stage comme à la fac. Le premier cycle est passé très vite, entre soirées, vacances, et quelques rares révisions. J’en garde un excellent souvenir. C’est aussi l’époque où je me suis investi dans le tutorat ; j’y ai rencontré des amis qui le sont toujours aujourd’hui.
Le second cycle a été plus compliqué, je me souviens en particulier de mon état à la fin du tout premier bloc de cours. Ma méthode de travail était hasardeuse, j’avais travaillé à la fois les cours de la fac et les collèges, en essayant d’être, peut-être trop exhaustif. Je m’y suis perdu. Je n’avais jamais autant travaillé de ma vie, j’ai fini ce bloc sur les rotules. J’ai pris cela comme un avertissement pour modifier ma méthode de travail.

Plutôt stage ou bachotage ?
En MM1-2, stage sans hésiter. C’est là où je me suis intéressé à la réa et l’USIC, où j’ai compris la médecine interne et l’endoc, et où j’ai définitivement écarté la médecine générale comme projet de carrière.
En MM3, cela a été difficile de trouver un intérêt aux stages quand on vient une semaine sur trois, avec toujours la porte de sortie, les ECNi, en ligne de mire. Le bachotage est probablement plus rentable, ce qui est dommage.

Comment as-tu vécu tes ECNi ?
Globalement bien, probablement mieux que beaucoup. Surtout parce que j’avais un entourage présent, des amis dans et hors la médecine, et un groupe de sous-colle toujours au rendez-vous. Ensemble on a eu raison des baisses de moral inévitables au cours de l’année.

Que penses-tu de la réforme qui souhaite arrêter les ECN telles que nous les connaissons ?
Arrêter la préparation des ECN en trois ans est une bonne idée, nous perdons clairement une année de formation pratique, au moment où nous en avons le plus besoin (la D4). L’atterrissage en premier semestre d’internat n’en sera que plus difficile.
Par ailleurs, remanier les collèges au profit d’une plus grande lisibilité est également une belle idée. Cela dit, la sortie prochaine d’un indispensable collège d’activité physique, ainsi que là très attendue réédition du collège de parasitologie, semblent aller dans le mauvais sens…

Quelle spécialité souhaites-tu faire ? Pourquoi ?
Anesthésie-réa ou cardio, deux spécialités avec des débouchés assez larges, des perspectives scientifiques alléchantes, et une grande variété de gestes et de mode d’exercice différents.

Dans quelle ville ?
Grande question, réponse cet été ! Lyon et Bordeaux sont cependant en pole position.

Un message pour les futurs D4 ?
Un message d’espoir pour ceux qui pensent que venant d’une « petite » ville, les meilleures places de l’ECN leur sont inaccessibles. À Dijon, nous sommes 6 dans le top 100 et 4 fois plus dans le top 1000 ! La détermination et le sang-froid feront l’essentiel du travail.

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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