Pourquoi la délégation de l’ARS Auvergne Rhône Alpes a déclenché ce conseil de discipline, au Chu de Clermont Ferrand à l’encontre d’un interne qui n’aurait pas répondu à la demande de réaliser deux gardes en février dernier ? L’une des deux gardes, selon la direction de l’établissement, « s’est mal déroulée considérant l’attitude inadaptée et agressive de l’interne (refus d’explications) ». Et de rappeler l’importance de l’objectif commun : assurer la meilleure prise en charge du patient et donc la continuité du service public au moment de l’épidémie grippale [en février]. La direction rappelle qu’elle ne s’est pas constituée partie à charge, mais a cherché au contraire à bénéficier d’un avis extérieur et éclairé via la délégation territoriale de l’ARS Auvergne Rhône Alpes.
Selon l’Isni qui était présent lors du Conseil pour défendre l’interne, « ces deux assignations étaient illégales ». Selon le syndicat, cette procédure jette le discrédit sur le CHU « qui s’est entêté dans une action vouée à l’échec et n’a pas eu le courage de se présenter au conseil de discipline ». Cette absence a d’ailleurs été justifiée par la direction par le fait qu’elle n’était pas à l’initiative du conseil de discipline.
Pour l’avenir, le syndicat appelle la direction à respecter l’avis de ce dernier et lui demande d’entamer des discussions sur les lignes de garde. Quant à la direction, elle invite le président de la CME à réfléchir sur cette question, sans répondre pour l’instant aux représentants syndicaux.