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Candice debriefe iPréPha : la prépa au concours d’internat en pharmacie, session de juin 2017

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Chaque mois, retrouvez le debriefing du dernier concours iPréPha organisé sur remede.org par Candice Laudignon, jeune biologiste médical depuis novembre 2016.

Précision sur le cas clinique Paludisme

La première question s’intéressait aux étiologies à rechercher devant la symptomatologie digestive du patient. Beaucoup de participants ont proposé dès ce stade une recherche de paludisme. On ne peut pas vous reprocher cette réponse et il est d’ailleurs possible qu’en pratique cette recherche soit effectivement prescrite d’emblée étant donné le retour du Congo.
Cependant, dans le cadre du paludisme, on parle d’ « embarras gastrique fébrile ». Cette notion de fièvre en retour de zone d’endémie doit vous faire rechercher systématiquement un paludisme… Comme vous n’aviez pas encore cette notion à ce stade du cas clinique, le terme « paludisme » n’était donc pas dans les réponses attendues.

Diagnostic biologique du paludisme au laboratoire

Le diagnostic biologique de paludisme est une urgence et le résultat doit être rendu dans les deux heures suivant la prescription.
Classiquement, trois examens sont réalisés :
-  Frottis sanguin : étalement du sang sur une lame, coloration puis recherche d’hématies parasitées
-  Goutte épaisse : dépôt d’une goutte de sang non étalée sur une lame, lyse des hématies, coloration puis recherche des parasites
-  Test immunochromatographique : recherche des antigènes de Plasmodium par une technique rapide (environ 15 minutes)

Dans le cas de Mr B, on pourra observer au frottis sanguin :
-  des hématies de taille normale
Dans le cas de P.vivax et P.ovale les hématies sont souvent de taille supérieure à la normale, tandis qu’avec P.malariae, les hématies sont plutôt de petite taille.
-  des taches de Maurer : ce sont des taches rouges sombres en « coup d’ongle » à la surface de l’hématie
-  des trophozoïtes en forme de « bague à chaton »
-  éventuellement des gamétocytes en banane : se voient plutôt lors de l’évolution de la crise ou après traitement
-  pas de forme schizonte habituellement : la présence de schizontes de P.falciparum est en faveur d’un accès grave.

Pour vous aider à retenir tout ça, voici ce qu’on observe au laboratoire (grossissement à l’objectif 100)

1) Au frottis sanguin

2) Sur la goutte épaisse

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