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Alexandre : Major en PACES et 2ème aux ECNI 2022

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Alexandre a eu un parcours parfait. Mention très bien au bac, major de promotion en PACES et une deuxième place aux Ecni 2022. Alexandre nous explique son parcours, pourquoi il est opposé à la réforme des ECN telle qu’elle est présentée et sa future spécialité d’oncologie.

Peux-tu nous parler de ta scolarité ?

Au collège et au lycée, je travaillais assez régulièrement, mais sans fournir plus d’effort que nécessaire, car j’ai toujours eu un peu d’aisance, au moins dans les matières scientifiques. J’ai donc eu mon bac avec la mention très bien, un peu décrochée de justesse. La PACES, je l’ai beaucoup appréhendée, n’ayant pas l’habitude de travailler autant. Je me suis mis du jour au lendemain à travailler une bonne dizaine d’heures quotidiennement et j’ai très vite trouvé une méthode d’apprentissage qui me convenait. J’ai donc pu travailler efficacement dès le premier jour et j’ai eu la chance de majorer le concours.

Par la suite, étant attiré par la recherche, je me suis lancé dans le double cursus médecine-science de l’école de l’Inserm qui proposait de réaliser un M2 avec possibilité de réaliser une thèse avant l’externat. L’expérience a été excellente, je le recommande à tous ceux qui ont vraiment le goût pour la recherche. Finalement, j’ai arrêté en fin de 3e année, ne souhaitant pas être coupé dans ma lancée et craignant également la réforme qui se profilait, qui a finalement été reportée d’un an, chose que j’ignorais au moment de ma décision.

Pendant ton cursus tu étais plutôt bachotage ou stage ?
C’était un équilibre assez difficile à trouver. D’une façon générale, j’ai pu alterner entre des stages plutôt prenants et d’autres, assez calmes, pour pouvoir me consacrer au bachotage, sans quoi je n’aurais clairement pas pu finir le programme compte tenu de mon rythme d’apprentissage assez lent.

Quel était ton stage préféré ?
C’était mon stage de réanimation en 5e année. Même si mon choix ne se portera pas sur cette spécialité, l’encadrement était excellent et j’ai pu apprendre énormément de choses bien que l’on était en pleine période covid. J’ai pu voir beaucoup de cas très transversaux, ce qui était particulièrement stimulant intellectuellement.

Comment as-tu vécu les épreuves des ECNi ?
Ayant pu faire un tour complet du programme en 6e année, je me sentais prêt le jour J. même si dans l’ensemble j’étais relativement confiant, certains dossiers m’ont paru particulièrement déstabilisants. Les 3 jours sont très vite passés. Quoi qu’il en soit, le bonheur d’en avoir fini avec l’externat et le bachotage écrasant qui allait avec, surpassait largement le stress et la contrariété liés au concours.

Que penses-tu de la réforme à venir et de la suppression des ECNi tels que nous les connaissons ?
J’y suis particulièrement hostile. Diminuer la durée de la période de bachotage est à mon sens une bonne chose, mais introduire dans l’évaluation de la subjectivité. Malheureusement c’est inévitable avec les ECOS, qui, selon moi, devraient être validants et non classants. C’est un pas en arrière. La prise en compte dans l’évaluation du parcours personnel sonne comme une mauvaise blague. S’engager dans une association c’est très bien, je ne dis pas le contraire, mais ça n’aide pas à former un bon médecin. Les ECN n’étaient pas parfaits, tant s’en faut, mais au moins tout le monde était logé à la même enseigne le jour J.

Quelle spé veux-tu faire ?
C’était comme on peut l’imaginer un moment plein d’émotions. Avec ma copine qui est aussi en D4, nous avons pris connaissance des résultats une heure avant l’heure de sortie annoncée, par l’intermédiaire d’une de ses amies qui ont eu accès à la liste ayant fuité. Elle a également très bien réussi, donc ce moment de fierté était partagé. Ma famille et mes amis étaient bien entendu ravis, et je les remercie de m’avoir soutenu pendant ces longues années de préparation.

As-tu hésité avec d’autres spécialités ?
Ça sera l’oncologie. Médicale ou radiothérapie, je ne sais pas encore. J’ai beaucoup hésité avec d’autres spécialités (anesthésie-réanimation, radiologie et plus récemment médecine nucléaire), mais j’ai décidé de rester sur mon premier choix. Il s’agit en effet d’une spécialité très dynamique, ouverte à la recherche et humainement très riche.

Ou souhaites-tu faire ton internat ?
J’ai pour l’instant l’intention de rester à Marseille, en raison de la proximité familiale et de la qualité de la formation.

Un conseil pour les D4 ?
Gérez bien votre temps, fixez-vous un objectif réaliste par rapport à votre rythme. Par exemple, inutile de prévoir 3 tours si on est plutôt lent et faites un planning de révision dès le début pour éviter un rush très stressant dans les 4 derniers mois. L’idéal serait même de prévoir dans ce planning des demi-journées « tampon » pour garder un peu de marge et ne pas avoir mauvaise conscience quand on doit s’arrêter de travailler, quelle qu’en soit la raison.

Comment abordes-tu la rentrée ?
Pour l’instant je n’y pense pas trop, j’essaie de profiter un maximum de mes vacances. Chaque chose en son temps.

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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