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19,7 millions de passages aux urgences

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Le nombre de passages aux urgences a augmenté de 4% en 2014 par rapport aux flux observés en 2013, indique une étude de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) dans l’édition 2016 de son panorama des établissements de santé.

Dans ce document la Drees constate que "les 723 structures des urgences de la France métropolitaine et des départements et régions d’Outre-mer (y compris Mayotte), y compris le service de santé des armées (SSA), ont pris en charge 19,7 millions de passages".
"Sur une plus longue période, le nombre annuel de passages continue de progresser après une pause en 2010", ajoute-t-elle, précisant que, hors SSA, cette augmentation s’est faite au rythme "de 3% en moyenne chaque année" depuis 1996.
En 2014, ces 723 structures d’urgence étaient réparties sur 643 établissements de santé (un établissement pouvant avoir une structure d’urgences générales et une structure d’urgences pédiatriques).
On dénombrait également 414 Smur et 103 Samu.

77% des "urgences" relèvent du secteur public

La médecine d’urgence, note la Drees, "est prise en charge essentiellement par le secteur public" : 77% des structures des urgences relèvent de ce secteur, tandis que 17% dépendent du secteur privé à but lucratif et "seulement" 6% du secteur privé à but non lucratif.
La part des passages aux urgences du secteur privé -secteur privé lucratif et établissements de santé privés d’intérêt collectif (Espic)- est ressortie à 18% en 2014.
La quasi-totalité des Smur (98%) sont implantés dans des établissements publics et les Samu sont exclusivement publics.

Les petites unités sont les plus nombreuses
Les structures des urgences accueillent chacune 27.000 patients par an en moyenne, avec un nombre moyen de passages plus faible dans les services pédiatriques que dans les structures des urgences générales (24.000 passages par an contre 28.000).
Par ailleurs, "les structures générales des établissements privés à but lucratif sont de plus petite taille que celles des établissements publics et enregistrent en moyenne 21.000 passages annuels, contre 30.000 dans le secteur public", ajoute-t’elle.
Tous secteurs confondus, les petites unités sont les plus nombreuses : 23% des unités d’urgences traitent moins de 15.000 passages par an, et six structures sur dix moins de 30.000. A l’autre extrémité, 20% des structures enregistrent plus de 40.000 passages par an et traitent 39% de l’ensemble des passages.
13% des urgences et 6% des Smur sont autorisés en pédiatrie.

Le cas particulier de la pédiatrie
"Les autorisations des Smur et des structures des urgences, qui peuvent être générales ou pédiatriques, sont dans les faits majoritairement générales", commente la Drees, qui précise que "seulement 13% des structures des urgences et 6% des Smur sont autorisés en pédiatrie".
"Lorsqu’une structure des urgences n’est pas pédiatrique, elle peut en revanche prendre en charge les enfants dans une filière de soins dédiée, en collaboration avec une structure de pédiatrie", nuance-t-elle toutefois.
La Drees souligne par ailleurs que "si une structure des urgences sur quatre relève du secteur privé à but non lucratif ou lucratif, c’est le cas de seulement 5% de celles autorisées en pédiatrie".

Source :www.apmnews.com

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  • Anne Marie DE RUBIANA
  • Rédactrice en chef de Remede.org
  • amderubiana@remede.org
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