Alors que l'on prépare les plans pour une vaccination de grande ampleur en prévoyant de réquisitionner les étudiants, irez-vous vacciner la fleur au fusil ?
Franchement, ne trouvez-vous pas que la question se pose ?
Voilà ce que je lis ce jour sur le site du
Réseau Sentinelles :
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 20 ans (5 mois à 88 ans); les hommes représentaient 45% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité (taux d’hospitalisation des cas rapportés inférieur à 1%).
Organise t'on des vaccinations de masse chaque années ? Non. Doit on le faire pour ce qui n'apparait pour le moment ne rien être de plus qu'une grippe habituelle ? Je pose la question.
Personnellement, en l'état, si je devais demain recevoir une réquisition pour ce genre d'action de masse, je la refuserais probablement pour une clause éthique. "Primum non nocere", ce bon sens là ne date pas d'hier. Qu'on me prouve d'abord que la remède ne sera pas pire que le mal. Mon avis n'est pas tranché mais je ne comprends pas bien où l'on nous entraine en ce moment.
Bref, je pose la question, car elle me semble avoir le mérite de l'être : Etudiants, irez-vous vacciner l'esprit libre ?